La mobilité urbaine est un enjeu majeur dans de nombreuses villes à travers le monde. La circulation routière, en particulier, est un facteur clé qui influence la qualité de la vie des citoyens, l’efficacité économique et l'environnement. Dans le cadre de ce projet en groupe, nous avons entrepris une étude approfondie de la circulation entre une ville donnée et la route nationale qui la dessert, les données dont on dispose s’étendent du 01/11/2015 au 30/06/2017 et comprennent des relevés du nombre de véhicules passant à un point de mesure pendant un intervalle de temps d’une heure. Notre étude se concentre sur la ville qui est reliée à la route nationale par trois intersections : (I1, I2 et I3) qui permettent d'entrer (E1, E2 et E3) ou de sortir (S1, S2 et S3) de la ville par diverses routes. Les entrées et les sorties, cependant, ne sont pas exemptes de défis. L’engorgement du trafic a poussé la municipalité à la mise en place de la quatrième intersection nommée I4 en janvier 2017. Nous avons cherché à déterminer si la construction de cette intersection a permis de réduire la congestion des trois premières. Pour cela nous avons traité puis analysé les données afin de détecter des anomalies et d’identifier s'il y a eu des fluctuations inhabituelles dans la circulation après la date du 1er janvier 2017, date à laquelle l’intersection I4est entrée en service. Nous avons essayé de déterminer si ces variations semblent se prolonger dans le temps. Pour aider la municipalité à anticiper la gestion du trafic, nous avons fourni des prévisions sur l’évolution de la circulation selon le meilleur modèle qui nous a permis de décrire les données. Ces prévisions seront accompagnées d’une analyse critique sur nos hypothèses et nos résultats obtenus.